"Si la capacité des cons à s'auto-éliminer ne doit pas être négligée, la volonté effarante du monde moderne et de l'Etat-providence à les sauver rend vain tout espoir de sélection naturelle"

"Il y a deux aristocraties : celle du haut et celle du bas. Entre les deux, il y a nous, qui faisons la force de la France.

lundi 17 octobre 2016

Promesse tenue !



En février 2012, à Florange, en pleine course pour l'Elysée grâce à un petit coup de pouce hasardeux de la fée Sofitel, il leur a fait la promesse que le site ne sera pas démantelé…


Mais cétaipatou. Emporté sur son petit nuage, il leur avait fait aussi une deuxième promesse : celle de revenir les voir chaque année...
Il y tenait. Peut-être espérait-il en faire un symbole plus concret que son discours du Bourget qu’il n’avait pas encore prononcé. Peut-être se disait-il, qui sait, que le pèlerinage à Florange serait un jour dans l’Histoire sa roche de Solutré à lui… (cf. ici)


La fermeture des haut-fourneaux dans l’année qui suivit a évidemment un peu cassé l’ambiance. Il n’a cependant jamais oublié sa deuxième promesse et il est bien retourné chaque année les voir lors de visites de plus en plus courtes et discrètes, l’accueil qui lui était réservé étant chaque année de plus en plus, comment dire…, houleux…  
Mais bon. Il s’y est tenu et vient d’y retourner aujourd’hui. On ne peut que l’en féliciter de respecter au moins un de ses engagements.


D’autant plus que nous avons appris à cet occasion que son premier engagement a aussi été tenu ! En effet, les 629 salariés concernés n’ont pas été licencié. On ne sait pas ce que ça nous a coûté mais ce n’était pas le sujet. Quant à la disparition induite de 2.000 emplois dans le bassin local (sous-traitance, logistique, services…) ça n’a rien à voir. Bref, les 629 salariés menacés dont il était question en 2012 sont aujourd’hui recasés ailleurs ou en retrait ou préretraite. Donc tout baigne ! (Approche comptable ? Ne mélangez pas tout !)

Quand je dis "nous avons appris", c’est un coup de chance. Parce que, hein, la visite d’aujourd’hui ça faisait un peu tenue fermée d’une loge du Grand Orient : Rien n'a été laissé au hasard et la communication était soigneusement verrouillée. Cette fois, la quasi-totalité des journalistes n'ont pas pu suivre le président et ont dû attendre dans la ville d'Uckange à 5 km du site. Et les deux seuls médias autorisés à suivre le président sur place n'avaient pas le droit de filmer l'arrivée de François Hollande…
Selon des images officielles diffusées par l'Elysée, François Hollande a rencontré "des jeunes salariés récemment embauchés ", des représentants du seul syndicat CFDT et participé à une table ronde…


Les apparitions pédalonautique en cette période préélectorale se suivent mais ne se ressemblent pas. Rien de surprenant à ça.
En revanche, ce qui me surprend, c’est qu’au dire de France Info et quelques autres, le Président a reçu un accueil "musclé" (?). Ce qui me surprend surtout, c’est qu’il y ait encore des gens qui se pèlent d’un pied sur l’autre dans le froid pour pouvoir conspuer mollement durant 4 secondes une demi-douzaine de berline aux vitres teintées et leurs motards passant à 90 km/h devant eux. De la part de permanents à gilets syndicaux, je comprends ; on les paie pour ça et il leur faut justifier leurs heures de détachement !  
Mais l’acuraba de base ? Il n’a plus rien à attendre de ce type ! Grâce à lui, les grands de ce monde n’attendent plus rien de la France ; et la France devrait encore en attendre quelque chose ?

Il me vient une idée : C’est peut-être là l’explication de cette manie qu’il a d’organiser des cérémonies mémorielles : Ce sont désormais les seules manifestations publiques où il est sûr que ses concitoyens viendront parce que ce n’est pas pour lui. Pour le reste, il ne peut plus se permettre de jacter que dans des petites salles fermées en présence d’auditoires triés sur le volet d’individus bien obligés d’être là du fait de leur statut ou de leur fonction. Ah si ! Il lui reste encore la possibilité de se raconter en copain à des journalistes et il adore ça…        

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