"Si la capacité des cons à s'auto-éliminer ne doit pas être négligée, la volonté effarante du monde moderne et de l'Etat-providence à les sauver rend vain tout espoir de sélection naturelle"

"Il y a deux aristocraties : celle du haut et celle du bas. Entre les deux, il y a nous, qui faisons la force de la France.

dimanche 26 mars 2017

Merdalors ! Qu’est-ce qui leur a pris ?



On ne peut plus faire confiance à personne ! Même le Canard met les pieds là où il ne faut pas !
Le Canard Enchainé, donc, ce palmipède aux gros sabots, vend la mèche ! Qu’il plombe individuellement un Le Roux, ça se comprend. Il faut bien tolérer quelques pertes en ligne pour justifier son indépendance. Donner une petite tape à gauche qui ne tue pas la bête, ça devrait suffire pour compenser un coup de massue répété à droite.

Mais là ! Ainsi donc, l’élection triomphale du cyborg Macron étant déjà considérée comme acquise par ces braves gens, tout l’appareil des sortants aurait d’ores et déjà engagé des négociations en vue d’une alliance préalable aux législatives entre le PS et En-Marche!.  Avec la bénédiction du Pédalonaute, sous la houlette attentive de Cazeneuve et de Valls (tiens ! il est encore là ?), en se foutant éperdument de la Belle-Alliance-Populaire et de son candidat officiel Hamon déjà passé en pertes et profits, Cambadélis négocie les investitures avec En-Marche!.  Ce serait la raison principale pour laquelle Macron a reporté le choix de ses candidats aux législatives après le premier tour de l’élection présidentielle. Il s’en suivrait évidemment que les "70 ou 80 députés socialistes sortants qui sont considérés comme frondeurs ou sympathisants de ceux-ci" perdraient l’investiture PS. Mais la grande cohorte des apparatchiks de la Rue de Solferino pourra garder espoir…

Concrètement, par ce tout de passe-passe, le PS se débarrasse de son aile sociale sinon socialiste pour se retrouver entre gens sérieux, c’est-à-dire sociétal-ploutocrates. Toussa pour continuer à brasser leurs petites affaires et continuer à se garder le gros morceau du gâteau en espérant qu’ainsie Macron ne se verra pas contraint d’entrée de jeu à une cohabitation avec une majorité et un gouvernement de droite…

Bien sûr, les vrais négociations ne se feront pas avec le cyborg Macron, celui-ci "ne mangeant pas de ce pain-là" (de minimis non curat praetor), ni même avec "l’appareil" d’En-Marche!, qui n’est que la boîte aux lettres d’un consortium de communicants détachés, porte-parole d’une façade de naïfs sympathisants passifs dont on ne fera jamais des militants actifs. Non. La négo ne sera même pas une pièce de théâtre, mais se jouera dans une cabine téléphonique, dans l’entre-soi des pachydermes du PS.   

Chaque jour qui passe, le renouveau hors-système du phénomène Macron et de sa Révolution laisse voir un peu plus ce qu’il est vraiment et exclusivement : Une manœuvre cynique pour évacuer la volonté populaire et imposer contre toute attente le maintien au pouvoir des sortants derrière la tronche attrayante d’un mannequin fantoche au sourire béat.  

Merci au Canard pour ce coup de pouce au réel.

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