"Si la capacité des cons à s'auto-éliminer ne doit pas être négligée, la volonté effarante du monde moderne et de l'Etat-providence à les sauver rend vain tout espoir de sélection naturelle"

"Il y a deux aristocraties : celle du haut et celle du bas. Entre les deux, il y a nous, qui faisons la force de la France.

mardi 27 février 2018

Revenons sur la Pucelle…




Je n’avais pas voulu traiter du fait "divers" surjoué à l’occasion des prochaines fêtes johanniques si chères à la bonne ville d’Orléans. Pourquoi ? En raison d’un malaise indéfinissable… Et la lecture du billet que vient d’écrire mon amie Boutfil sur le sujet me laisse toujours avec le même malaise. J’ai beau être d’accord avec elle, il faut quand-même appeler un chat un chat… Au final, le texte que j’ai trouvé à la fois le plus raisonné, équilibré et complet sur ce psychodrame, c’est celui que Renaud Camus a écrit vendredi dernier dans son journal. C’est long mais c’est comme ça :
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 « Les réseaux sociaux ne bruissent que de l’affaire d’Orléans, autour du choix d’une jeune métisse d’origine béninoise et polonaise, Mathilde Edey Gamassou, pour incarner Jeanne d’Arc aux prochaines fêtes johanniques. Il y avait là, pour les adversaires du changement de peuple, un piège diabolique, évidemment. Ils se sont empressés d’y tomber, moi le premier, car le moyen de faire autrement ?
Parmi ces antiremplacistes la majorité ne trouve rien à redire, je le constate, à cette innovation un peu forte, une Jeanne d’Arc noire, ou demi-noire : la jeune fille est catholique, elle habite Orléans depuis longtemps, elle est profondément attachée, nous dit-on, à l’héroïne nationale et à la France. Bien, très bien : il n’est évidemment pas question — c’est encore trop d’avoir à l’écrire — d’insulter si peu que ce soit cette jeune personne, de mettre en doute sa sincérité, ou de lui causer le moindre chagrin, si du moins on peut l’éviter. Il reste qu’il n’est pas possible non plus d’envisager cet épisode en dehors du contexte politique, qui n’a pas grande importance, mais surtout du contexte historique, démographique, ontologique : celui du changement de peuple imposé, du remplacement ethnique, du génocide par substitution. Voici que la Pucelle d’Orléans, d’héroïne de la résistance qu’elle était, devient emblème du consentement, de la résignation, de la soumission. Et encore il faudrait applaudir, remercier.
Toutes les catastrophes qui ont été infligées à notre peuple depuis un demi-siècle l’ont été par ce procédé simple, et d’une efficacité sans pareille : obliger l’adversaire, s’il entend protester contre elles, à tenir l’emploi du méchant — que personne ne souhaite assumer, évidemment : qui veut chagriner Mlle Gamassou ? qui veut jouer le rôle de l’affreux raciste ? C’est à quoi tout opposant est contraint, pourtant, à moins qu’il ne se résigne à se taire, et à accepter le fait accompli, dès lors qu’à la jeune Mathilde échoit le rôle de Jeanne d’Arc. Or c’est là, d’évidence, une étape décisive dans l’effacement du peuple français, dans l’éradication de sa mémoire, dans la suppression de tout lien charnel entre sa pauvre existence d’aujourd’hui et ses aïeux, qui sont à peu près tout ce qui lui reste.
Tous les vertueux ont répété à l’envi, toute la journée, la bonne doctrine, et l’article de catéchisme afférent : « être français, ce n’a jamais été une couleur de peau ». Or il faut avoir le courage de l’assumer, avec quinze, vingt ou trente siècles de l’histoire de ce territoire, dès avant qu’il ne s’appelle France : bien sûr que si, c’est une couleur de peau. Ce ne l’est pas exclusivement, bien entendu, c’est bien autre chose aussi, ce peut aussi ne pas l’être, il y a de nombreuses exceptions, mais elles restent des exceptions, car ce l’est es-sen-ti-el-le-ment. De Gaulle a dit là-dessus tout ce qu’il y avait à dire, comme souvent ; et sa phrase fameuse est plus que jamais d’actualité, selon laquelle c’est très bien qu’il y ait des Français jaunes, des Français noirs, des Français bruns, mais à condition qu’ils restent une petite minorité
« Sinon, la France ne serait plus la France ».
Pour ma part je n’en démords pas.
Pareille conviction est allée absolument sans dire pour tous nos aïeux sur des dizaines de générations, jusqu’aux deux ou trois dernières. Elle est d’ailleurs, mutatis mutandis, celle de tous les peuples de la terre, et notamment de ceux qui sont en train de nous remplacer, et qui ne peuvent le faire qu’à raison de notre silence. C’est ce silence qui nous livre. C’est ce sans dire qui nous perd, car il est exploité contre nous par les envahisseurs, bien sûr, mais d’abord, et surtout, plus cyniquement, par les omniprésents lobbyistes de l’industrie de la MHI. Il ne reflète à la vérité qu’une évidence si forte et si partagée que nul n’aurait seulement songé, aussi longtemps que la France fut la France, à la traduire en mots. Mais à présent qu’elle ne l’est plus, ou si peu, et si mal, ce sans dire est interprété et présenté, de la façon la plus mensongère, par ceux qui veulent à tout prix noyer les Français dans la pâte humaine universelle, comme un consentement doctrinal, consubstantiel à la nation.
Pour faire disparaître les races et les peuples, l’antiracisme est bien plus efficace que le racisme. Le remplacisme ne s’y trompe pas, d’ailleurs, qui l’a choisi comme allié privilégié, jusqu’à se confondre avec lui. Ils ont compris qu’un vrai génocide, pour être efficace et mené jusqu’à terme, ne saurait être accompli, désormais, qu’au nom du bien : c’est la condition nécessaire pour obtenir le soutien indispensable des génocidés — qu’il importe de convaincre, non seulement qu’ils n’existent pas, mais qu’ils n’ont jamais existé : d’où la formidable campagne actuelle pour mettre des arabes et des noirs partout, non seulement dans tous les coins et recoins du territoire, par le truchement du prétendu “logement social’, et par le biais de la redistribution des non moins prétendus “réfugiés”, mais dans tous les coins et recoins des siècles, aussi bien, de l’histoire et de la littérature : qu’il s’agisse des chevaliers de la Table ronde, des Trois Mousquetaires ou des courtisans de Louis XV. Avec Jeanne d’Arc, un pas décisif de plus est franchi. Bientôt on ne pourra plus distinguer Napoléon de Roustan.
Le défi qui nous est lancé, d’ailleurs, doit être considéré de façon plus large encore, philosophique, presque métaphysique. Il s’agit toujours, en conformité avec les caractères fondamentaux du remplacisme global — cette haine de l’être —, et selon les pulsions constantes de la modernité prométhéenne, de refuser le donné, le déjà-là, l’acquis, l’irréversible ; et de jeter à la face des dieux que l’homme est tout-puissant, même sur le passé : pourquoi les géants en surpoids ne pourraient-ils être jockeys, les personnes de petite taille basketteurs, les hommes enceints, les homosexuels mariés (ensemble) et pères de famille ; et pourquoi les blancs ne pourraient-ils incarner Mandela ou Martin Luther King, et les noirs figurer Jeanne d’Arc ? Qui dit que ce doive être une femme, d’ailleurs ? Pourquoi ne serait-ce un garçon ? Je suis sûr que les statuts des fêtes johanniques n’ont même pas songé à l’exclure…
Mlle Gamassou doit bien s’en convaincre, et ceux qui nous accusent d’humilier Mlle Gamassou doivent bien le comprendre : ce n’est pas une humiliation, de ne pouvoir incarner Jeanne d’Arc. On me dirait que je ne peux pas incarner Anne Frank, ou Nelson Mandela, je ne le prendrais pour une insulte personnelle. Et je trouverais fort niais de consacrer ma vie à bien prouver que si, je le peux, ou à devenir critique musical, si j’étais sourd, ou peintre, si je n’avais pas de bras, ou contrefait et monstrueux, si j’étais très beau et très bien bâti : c’est tout ordonnancer autour d’une impossibilité, se laisser obséder par elle, au lieu d’exploiter le champ du possible, et d’y fonder sa liberté.
Le remplacisme global est bien l’enfant de mai 68 et de la révolution petite-bourgeoise. Il s’interdit de s’interdire. Tout lui est bonheur de ce qui abolit les frontières, les empêchements, les distinctions, les limites, qu’elles soient géographiques, conceptuelles ou morales. Rien de ce qui est ne l’entrave. Il ne veut surtout pas d’héritage, ce facteur d’inégalité, de discrimination, de grumeaux. Il est toujours prêt à tout reprendre au début : d’autant que le passé n’est jamais bien profond, à ses yeux, ni le futur bien distinct. Tout lui est présent, rien ne lui est présence. Que les choses soient, voilà ce qui lui est intolérable : et surtout qu’elles soient ce qu’elles sont. Être lui semble une prétention abusive, et surtout qu’il comprend mal. Ce n’est pas dans sa culture, comme il dit. Il échange, déconstruit, subtilise, remplace. L’important est que les usines tournent vingt-quatre heures sur vingt-quatre, que la MHI soit livrée, que ceux qui l’ont produite l’achètent, et ainsi se dévorent eux-mêmes. »
Renaud Camus
Plieux, vendredi 23 février 2018, minuit. 

NDLR : Pour les non initiés, MHI = "Matière Humaine Indifférenciée"...

samedi 24 février 2018

L’épaisseur d’un Président…



J’ai hésité à intituler ce billet « l’implosion du ballon rose… » Parce que l’épaisseur d’un président, ça évoque plutôt son tour de taille. Et dans un sens plus figuré, hein, on pourrait s’imaginer que je fais le boulot de Roger-Petit à l’Elysée ! Non seulement je ne suis pas payé pour ça mais je tiens à ma réputation…

Le ballon rose… Ce qui vient d’arriver au si décoratif et insensé encensé Premier ministre canadien m’a fait penser, en effet, à ces baudruches publicitaires qu’on distribue aux petits enfants dans les foires. Ils les cognent et paf ! Il n’y a plus rien qu’un lambeau de plastoc chiffonné qui pendouille. Première leçon de chose pour le môme qui comprend qu’il n’y avait rien dedans ; que du vent, même pas une pochette surprise. Ou alors aux "lâchers de ballons", nouveau rite funéraire bisounoursien. Ceux-là (souvent blancs, et la diversité bowdel !) sont encore plus vides puisqu’ils sont pleins de vent encore moins lourd que l’air ! Mais eux s’envolent et on ne les voit pas crever ; l’avantage c’est qu’on n’a pas à interdire le spectacle aux moins de 10 ans (économies à prévoir sur les cellules d’assistance psychologiques) et qu’après avoir joui du spectacle, on peut passer à autre chose… Mais je m’égare.   

Justin Trudeau, donc. L’histrion magnifique qui, semble-t-il, fait mouiller la culotte de toutes les femmes non ménopausées chez Maria Chapdelaine, le nouveau Kennedy, le mieux-que-Macron, l’anti-Trump absolu, le réformateur moudern qui libère le Canada de tous les obscurantismes, l’ouvre enfin à tous les métissages, les relativismes, les genres, etc. Immigrationniste compulsif, multiculturaliste, islamo-compatible, pro-hidjab, pro-cannabis, euthanasiste, réchauffiste, etc. Bref, l’incarnation parfaite aux yeux des médias du nouveau dirigeant éclairant le XXI° siècle et guidant l’humanité vers son salut…

Boursouflé de lui-même, fils de son père (Pierre Eliott, 15 ans 1° ministre), fort d’avoir fait mentir (semble-t-il) l’adage biblique "nul n’est prophète en son pays", notre Justin a voulu aller voir si son aura étendait ses bienfaits sur la planète, transcendant les cultures et les intérêts nationaux. Il est donc parti en visite officielle pendant toute une semaine aux Indes...

Et là, je rigole, je ricane, je me tape sur les cuisses et, bien entendu, je me sers un whisky…            

- Déjà, à sa descente d’avion, Premier ministre du Canada en visite officielle, il est accueilli sur le tarmac, en tout et pour tout, par un seul ministre, celui de l’Agriculture… Et ce n’est que ce vendredi, en fin de séjour, qu’il est enfin reçu par son homologue indien (faut dire que Modi est un nationaliste indouiste assez, euh… "spécial") D’autant qu’entre temps il n’a pu rencontrer aucun responsable politique de premier plan. Le mois dernier, à titre de comparaison, Modi soi-même avait accompagné l’israélien Netanyahou pendant toute une partie de son voyage officiel... 
- Mais ce n’est pas tout. Il a aussi enfilé les gaffes diplomatiques. Le Canada n’ignore pourtant pas que l’Inde ne supporte pas les menées séparatistes des Sikhs au Penjab, lesquels bénéficient de fait de la sympathie de l’idéologie muticulti dominante à Ottawa. Il est vrai que dans le Canada de Trudeau ouvert à tous les vents il y a un demi-million de Sikhs et que les quatre ministres indo-canadiens du cabinet Trudeau sont d'origine sikhe (avé le turban qui va avec) … Dans ce contexte, habitué qu’on lui passe chez lui tous ses caprices et toutes ses provoc’s, Justin aurait pu s’éviter de devoir annuler en catastrophe l'invitation de Jaspal Atwal à un dîner qu’il présidait jeudi soir, la veille d’être enfin reçu par Modi ! Jaspal Atwal ? - Un séparatiste penjabi condamné en 1986 au Canada pour tentative d’assassinat d’un homme politique indien. Jaspal Atwal qui s’est fait prendre en photo avec la compagne de Justin Trudeau…
- Et j’ai gardé le meilleur pour la fin ! Désœuvré, Justin Trudeau en a profité pour enchaîner les visites touristiques en famille. Et comme tout bon touriste nord-américain au ventre plein il a fait des emplettes de fringues ethniques pour s’imprégner de la culture locale, n’est-ce pas et faire honneur à ses hôtes…  Même Hollande avec sa pelisse (ouzbek ou kirghize je ne sais plus) était moins ridicule dans la mesure où c’était un cadeau qu’on lui imposait. Et pas des chiffons folkloriques achetés dans des stands pour touristes ! Plusieurs tenues de haut de gamme (chemise de nuit ou redingote surbrodée pour monsieur, saris pour madame…) sorties de chez les plus grands couturiers indiens et que même les Indiens aisés ne portent que dans de grandes occasions, pas pour visiter de vieilles pierres ou se balader en ville…
Les images de la rencontre de la famille Trudeau en habits traditionnels avec la star de Bollywood Shahmukhi Khan vêtu à l'occidentale a fait se marrer tous les internautes canadiens. L’un d’eux a touïté :  
"Cette photo résume parfaitement la visite d'Etat. La plus importante rencontre jusqu'ici est avec l'acteur Shahmukhi Khan. Ce serait comme si Poutine passait 7 jours aux Etats-Unis et rencontrait seulement Tom Cruise"
Tout est dit. Sorti du microcosme hors-sol du boboïsme autonettoyant d’Ottawa, le fils Trudeau n’est pas même un sous-prophète accessoire. Derrière la façade mise en lumière de macronienne façon, il n’y a aucune épaisseur d’homme d’Etat. La baudruche est lisse mais elle est vide.

Z’auriez pas une aiguille à tricoter ?